Lorsque nous étions enfants, notre père nous avait fabriqué une mangeoire à oiseaux et un théâtre de marionnettes,
l’une et l’autre ressemblaient à de petites maisons, la maison de la nature et la maison de la fiction,
jamais je n’ai pu trancher entre les deux.
C.L.
Mathématiques : 2/20
« Malgré cette note décevante, on reconnaît chez Caroline une très grande bonne volonté et un travail en profondeur.«
Bulletin scolaire, 1968-69.
Caroline Lamarche naît en 1955 à Liège. Ses ancêtres sont fabricants de fer et producteurs de tabac.
Petite enfance dans le nord de l’Espagne. La suite, jusqu’au baccalauréat, en région parisienne.
Vacances à Beaufays (région de Liège), dans un paysage que certains vouent avec acharnement à la disparition.
La Faculté de Philologie romane la voit passer comme un zombie studieux. Insomnies redoutables. Elle est alors enseignante et surveillante d’internat.
Refus d’écrire. Un journal de rêves, tenu secret.
Épouse un homme aventureux, qui l’emmène à Abagana (Nigéria).
Enseigne le français en anglais à des écoliers nigérians.
Retour en Belgique, travaille comme secrétaire bilingue (anglais, espagnol).
Naissance, en 81 et 83, de deux filles.
Se met à écrire au début des années 90. Fin des insomnies.
À partir de 1995, créations diverses : romans, nouvelles, poèmes, fictions radiophoniques, textes pour la scène, chroniques, écrits sur l’art.