La Barbière, Les Impressions Nouvelles, 2007

Un pays où la guerre fait rage. Dans une ville préservée, la Barbière rase les hommes. Mira, la narratrice, l’assiste dans cette tâche délicate.
Car les lames effilées servent aussi à un étrange rituel.

L’inquiétant capitaine Dragon, passionnément épris de la Barbière, en fera la singulière expérience.

Un récit étincelant et noir, né de la rencontre entre Caroline Lamarche et Charlotte Mollet, passée avec audace de l’illustration jeunesse à l’érotisme onirique de ce conte pour adultes.

Revue de presse

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Le versant brûlant/brûlé,  braveur d’interdits, de l’œuvre de Caroline Lamarche s’enrichit d’un conte à l’écriture aguëe, maîtrisée en diable : nouveau noir diamant d’un collier, nouvel anneau d’une chaîne. D’une puissance suggestive exceptionnel, ce livre transgressif s’adresse à un public averti. Un récit tantôt étincelant, tantôt fuligineux, qui met en scènes deux femmes qui s’entraident. De ce conte, la voix s’inscrit dans l’écho du Georges Bataille de l’  « Histoire de l’œil .     

                                          
Francis Matthys, La Libre Belgique



Au-delà du récit surréaliste et de ses fastes barbares, parfaitement déclinés par l’image, pointent des symboliques futées sur des barbaries moins oniriques et sur une société malade de son voyeurisme.  Ghislain Cotton, Le Vif/l’Express


Quelque part, nulle part. Au loin, de l’autre côté du fleuve, gronde la guerre. Dans cette ville, la Barbière tient salon dans un ancien bar à putes, là où s’alignent à l’infini les usines. Munie de couteaux, la Barbière rase de près, de très près. Et s’adonne à un étrange rituel pour préserver cette ville des éclats de la guerre et du temps qui passe. Un récit érotique initiatique où les mots et les gestes esquissés glissent sur les chairs (…) L’écriture de Caroline Lamarche est délicate pour dire cette noirceur, la chair soumise et violée. Les dessins de Charlotte Mollet s’accordent avec une belle harmonie au texte dont l’impudeur rivalise avec la délicatesse.  L’Humanité


Charlotte Mollet prolonge remarquablement le récit noir et intrigant de Caroline Lamarche.
Lucie Cauwe, Le Soir


Caroline Lamarche renoue, souverainement, avec sa fantasmatique familière. (…) Le rêve ici ne se fait chair que dans son dénudement. Démarche cruelle et féérique : c’est la vision qu’on en a qui dévore le monde.
Pierre Mertens, Contrechamps, Le Soir