La fin des abeilles, Gallimard, 2022

« – Il serait temps que je meure, sinon je vais vous fatiguer. – C’est toi qui te fatigues : tu ne t’ennuies pas, toute la journée à ne rien faire ? – Je ne m’ennuie jamais. Quand je n’aurai plus rien à faire, je deviendrai enfin bonne ». Une nuit, la narratrice rêve que sa mère, handicapée et malvoyante, parcourt à pied dans l’obscurité les cent kilomètres qui les séparent. Ce rêve inaugure un temps durant lequel, dans la « grande et brave maison » où la mère voudrait mourir parmi les siens, se renoue un lien ambivalent mais tenace.
Cinq ans plus tard, la presque centenaire assumera avec courage la nécessité de son placement dans un établissement de soins. Cet exil se doublera du confinement imposé par la pandémie, la voix de la mère au téléphone constituant l’unique vecteur de sa révolte. La mort l’emportera sans qu’elle ait pu revoir ses enfants. Mais ce qu’elle a voulu faire de sa fin offrira une lumineuse consolation au désarroi familial.


La fin des abeilles a été traduit en néerlandais en 2022 par Katelijne De Vuyst aux éditions Uitgeverij Vleugels.

Cette traduction a été sélectionnée pour Le Prix européen de littérature 2023.

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Parution en février 2024 en Folio. Voir ICI.


Revue de presse

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« Caroline Lamarche livre une nouvelle fois un texte tout en équilibre, parfois d’une douceur débordante, flirtant souvent avec une ironie un peu sombre mais essentielle. Jouant sans cesse avec les codes du récit et de la description, elle plante de temps à autre des phrases fulgurantes et simples, qui semblent ramasser tout son propos en quelques mots et faire briller sa leçon. »

Thibault Scohier, En attendant Nadeau


Tendresse humaine et superbe écriture. L’Appel, 6 juin 2022.


Un récit magnifique et souvent bouleversant. Guy Duplat, La Libre Belgique.


Un cri d’amour fusant à travers les décennies. Frédérique Fanchette, Libération.


« En jeune lecteur que je suis, j’ai découvert Caroline Lamarche avec son roman le plus récent. Bonne ou mauvaise chose, La fin des abeilles restera sûrement un de mes romans préférés, et mon portail vers l’œuvre immense de cette autrice belge. Également poétesse et nouvelliste, ses chapitres courts répartis en trois grandes parties sont écrits avec une finesse rythmée et chantée. Ses sonorités amusées, ses ironies moqueuses, ses franchises déconcertantes et toute sa poésie rendent l’ouvrage incontournable à vos lectures estivales. »

Victor Raynaud, Karoo


Au fil d’un arpentage sensible de la mémoire familiale, l’autrice récolte les traces de lumière et de nuit, soigneusement balayées par sa mère pour ne pas encombrer les générations futures.

Louise Van Brabant, Le Carnet et les Instants.


La lucidité aiguë et la légèreté de touche de l’autrice ouvrent la voie à tous les pardons. Bertrand Leclair, Le Monde des Livres.


Des pages d’une incandescence retenue. Une pudeur tremblée, un humour raffiné. Sophie Creuz, L’Echo.


Un roman bouleversant. Anne-Lise Remacle, Le Vif-l’Express.


Ce récit rend à sa singularité intime et inouïe cette expérience universelle. Anne Coudreuse. www.nonfiction.fr


Un merveilleux récit, écrit avec délicatesse. wwwliliaufildespages


L’autrice Dietske Geerlings a écrit le 24 octobre 2022 une critique concernant ce livre, Caroline Lamarche, Het einde van de bijen sur le média Tzum.


Élégante — Caroline Lamarche l’est de tout son style ; sans beaucoup de recherche parfois, elle trouve toujours le mot juste, le terme approprié, celui qui plaira. De plus, elle sait comme personne emballer la phrase..

Les mains dans les poches, article de Jacques Dubois pour Diacritik (1/3/2024


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