Lettres du Pays froid,Gallimard, 2003

Alexis, un jeune homosexuel victime d’un suicide raté, ne survit que pour organiser une nouvelle tentative de meurtre contre lui-même. Face à lui, une femme habitée par ses rêves se laisse happer par ce malheur exceptionnel.

Revue de presse

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C’est probablement d’un grand roman qu’il s’agit. L’esprit d’analyse, l’intelligence des êtres et des sentiments dont témoigne la romancière sont les moteurs d’une action multiple et complexe, sans cesse ramifiée, en extension (…) Caroline Lamarche invente des lignes de destin imprévisibles. A l’intérieur de ces destins, la figure de l’autre, ou des autres, vient troubler et perturber l’ordre que l’on tente, pour soi et en soi, d’établir. Cette conception du monde et le vif usage d’une écriture qui ne cherche pas à contempler ses propres charmes donnent à « Lettres du pays froid » une tonalité rare.

Patrick Kéchichian, Le Monde


Une langue à la fois somptueuse et précise, à la musicalité infaillible, un style dépourvu de toute virtuosité gratuite, une écriture contrapuntique d’une extrême richesse. Rarement autant qu’ici le mot « texte » (ce qui est « tissé ») n’aura été aussi adéquat.

Daniel Arnaut, Le Carnet et les Instants.


« Lettres du pays froid » a l’évidence d’un grand livre. (…) La maîtrise de Caroline Lamarche se révèle dans la façon qu’elle a de mêler sans les contraindre à se fondre les différentes attentes, les différents états de sa narratrice, ses interrogations de poète et ses espoirs de midinette, son désir de beauté et ses mensonges de femme frustrée.

Bertrand Leclair, La Quinzaine littéraire, janvier 2003


Un dosage étonnant de naïveté crue et de légèreté distante (…) Caroline Lamarche n’a peur de rien.

Les Inrockuptibles, janvier 2003


Une écriture athlétique. Ce que l’on entend y battre, c’est un cœur – et le cœur est un muscle.

Francis Matthys, La Libre Belgique, 03/01/03


En mêlant le quotidien et la réflexion, les petits détails et les grandes ambitions, l’auteur réussit à nouveau un récit ambitieux.


Christine Ferniot, Télérama, 23/02/03


« Lettres du Pays froid » est la description d’un combat. Tout, chez Caroline Lamarche, se passe à l’étage de l’âme, ce qui la dote d’une telle impudeur tranquille à l’étage du corps. (…) Son courage est sans faille, sa tolérance aussi.

Jacques De Decker, Le Soir, 01/01/03

C’est dans l’espace de risque et d’exigence qui caractérise toute son oeuvre, que s’inscrit ce quatrième roman de Caroline Lamarche. C’est de l’écriture aux aguets, un affût où le moindre bruissement trahit une présence que la plume débusque avec vaillance, avec compassion, avec amour. Avec cruauté, parce que la lucidité en exige.

Ghislain Cotton, Le Vif/L’Express, 10/01/03


Il y des livres que l’on a l’impression de lire assis les deux pieds dans le vide (…) L’art est là, évident, parfait, tant on sent les humeurs vitales et le sang battre sous la phrase.

Sophie Creuz, L’Echo, 21/01/03