Un livre autour de la mort du père. Mais aussi de l’amour porté à certains hommes et du refuge que ces aventures poursuivent. Autant de variations sur le thème d’une chasse éternelle. « Cerf, cerf, ouvre-moi, ou le chasseur me tuera… » Comment les disparus orientent-ils nos vies, comment leur répondons-nous ? Sujet intime autant qu’universel, qui aborde la place du père, de la mort dans nos sociétés et la puissance de l’art.
Prix Europe de l’ADELF (Association des Écrivains de Langue Française), 2017
Prix triennal de la prose en langue française de la fédération Wallonie-Bruxelles, 2019
Revue de presse
Un concentré d’émotions contradictoires. Une succession de chocs où le père joue de rôle du grand cerf, à moins que ce soit le contraire. Tout se mêle sans se confondre, sur le chemin étroit qui conduit du réel à la littérature, avec une rare justesse de ton.
Pierre Maury, Le Soir
Un texte se réclamant d’une féminité originale (…) Une écriture hyper-sensible en laquelle violence abrupte et tendresse mélancolique renvoient l’une à l’autre jusqu’à l’épuisement.
Jacques Dubois, Diacritik,
Son écriture engage l’inconscient, le fantasme, la rêverie (…), elle mêle des vérités crues à un onirisme mystérieux.
Alice Ferney, Le Figaro Littéraire, 16/3/17
Une superbe méditation littéraire.
Guy Duplat, La Libre Belgique, 19/3/17
Un récit superbe sur la figure du père et le lien qu’une femme peut nouer avec un homme qu’elle aura chassé mais qui provoquera son exil.
Fabien Ribery (fabienribery.wordpress.com) 20/3/17
La sobre beauté des paraboles (…) l’ampleur, la souplesse et la précision ironique du geste.
Bertrand Leclair, Le Monde des Livres, 7/4/17
Une forme de conjuration cérémonielle où se reformulent les termes de l’éternelle tension entre Eros et Thanatos, sur fond de fascination pour une beauté qui touche parce qu’elle tient aux entrailles du vivant.
Richard Blin, Le Matricule des Anges, avril 2017.
Le titre de ce très beau roman et la comptine mise en exergue renvoient à une chanson enfantine. Mais bien loin de la solidarité animale qui s’en dégage, le récit emporte vers d’autres chasses, plus cruelles…
Francine de Martinoir, La Croix, 20/04/17
Une écriture intense et sensible (…) qui rend toute son envergure à l’oralité dès que l’on se prend à lire le texte à haute voix.
Eric Brucher, Radio Antipode, 30/4/17.
L’enfance et ses forêts, ses cerfs vus de près ou entendus de loin, ce serait donc le paradis perdu. Ici le maillage est serré et les échos discrets de thème en thème le soulignent délicatement, dans une langue somptueuse.
Jeannine Paque, le Carnet et les Instants, mai 2017.
Caroline Lamarche cisèle la matière brute, pour, lui donnant forme, l’exorciser. Densité du propos, qui suggère sans révéler, posant à peine les jalons d’un dénouement, ligne mélodique qui, par la musique qu’elle développe, fait entendre, in fine, une harmonie. Comme si l’écriture s’apaisait pour prendre forme de continuum, au rythme d’une sérénité retrouvée.
Paloma Hidalgo, Art Press, 21/05/17.